Guingamp, 15 juin 1864 - Lanloup, 22 novembre 1955
Joseph-Guy Ropartz grandit dans un environnement culturel propice.
En 1882, il compose ses premières œuvres, mettant ainsi en pratique la formation musicale reçue aux collèges Saint-Vincent de Rennes (1874) et Saint-François Xavier de Vannes (1879).
Sous la pression de sa mère, il étudie le droit à Angers puis à Rennes, obtient sa licence en 1885 et s'inscrit au barreau de Paris avec, en tête, le secret espoir de parfaire sa maigre formation au Conservatoire. Ropartz étudie ainsi avec Théodore Dubois et Jules Massenet, mais préfère à ce dernier la personnalité de César Franck.
Soucieux de trouver une situation stable, il pose avec succès sa candidature à la direction du Conservatoire et des Concerts symphoniques de Nancy en 1894, devenant ainsi le plus jeune directeur de France.
En 1919, on lui confie le Conservatoire de Strasbourg, où il demeure jusqu'à sa retraite en 1929.
Ropartz rejoint alors le manoir familial de Lanloup, conservant une importante activité musicale, comme compositeur et chef d'orchestre.
Il s'y éteint le 22 novembre 1955. Œuvres de Joseph-Guy Ropartz (1864-1955)
interprétées par l'ensemble "Messe brève en l'honneur de Sainte-Anne"
à 3 voix égales avec accompagnement d'orgue par Vincent DUBOIS,
Directeur du Conservatoire et de l'Académie Supérieure de Musique de Strasbourg
et par Michel DUBOIS, titulaire des orgues de la cathédrale de St-Brieuc
Ropartz a composé cette magnifique œuvre en l'honneur de Sainte-Anne peu de temps après son installation à Strasbourg en 1922.
La piété et l'écriture musicale de cette Messe brève ne sont pas sans rappeler celles de la Messe basse de Gabriel Fauré (1907).
Les irisations vocales proposées par Ropartz seront mises en valeur par une subtile registration de l'orgue.
"Hic vir despiciens mundum" motet pour 2 voix égales et orgue
Pour la fête d'un confesseur non Pontife
"Sub tuum praesidium" pour 2 voix égales et orgue
"Tout le long de la nuit" pour mezzo-soprano
extraite d'un recueil de 4 mélodies écrites par A. le Braz
"Tout vient à poinct qui peult attendre..." Chanson de Clément Marot
"Les fourriers d'esté sont venuz..." Rondel de Charles d'Orléans
